Petite révision des distances des triathlons…
Sprint : 750 m natation / 20 km vélo / 5 km course
Olympique : 1,5 km natation / 40 km vélo / 10 km course
Demi-Ironman (70.3) : 2 km natation / 90 km vélo / 21 km course
Ironman : 4 km natation / 90 km vélo / 42 km course
Lors des triathlons, progressez LOGIQUEMENT…
Trop de personnes s’inscrivent à un demi-Ironman ou à un Ironman sans même avoir déjà fait un triathlon. Ceci les prédispose grandement à des risques de blessures de surutilisation. Le mental peut aider à faire l’effort, mais souvent, le corps n’arrive pas à prendre la surcharge d’entraînement. Il est important de comprendre que la réussite d’un événement d’endurance de ce genre se traduit par le passage de la ligne d’arrivée… OUI, OUI… mais aussi par l’accomplissement de l’effort sans douleur majeure ni incapacité physique (ex. : être capable de travailler le lendemain!).
Il faut donc se fixer des objectifs RÉALISTES et réalisables…
Voici quelques conseils de deux professionnels de la santé athlètes Ironman 70.3 et Ironman ayant eux aussi fait des erreurs dans le passé!
- Commencer progressivement… c’est-à-dire tenter un demi-Ironman ou un Ironman après deux saisons complètes de triathlon (au moins) pour éviter les blessures et le stress qui pèse sur la vie quotidienne (famille, travail);
- Faire des ajustements (fitting) et entretiens du vélo au minimum chaque saison (pour éviter les chutes, les problèmes mécaniques et les douleurs musculosquelettiques associées à un mauvais positionnement);
- Choisir des chaussures de course adéquates avec l’aide d’un conseiller dans un magasin spécialisé (les changer aux 500 km ou environ aux 6 mois);
- Utiliser un wetsuit pour la natation (plus sécuritaire, il garde au chaud et permet de prolonger la saison de natation);
- Opter pour des traitements de soutien réguliers en chiropratique sportive pour optimiser les performances et prévenir et guérir les blessures. AVANTAGES des traitements : réduire les raideurs et inconforts musculaires associés aux entraînements, améliorer la mobilité de la colonne vertébrale afin de tenir les positions plus longtemps;
- Favoriser le cross training (ne jamais oublier l’importance des exercices de flexibilité et de renforcement tout en alternant entre différents sports ou activités, comme : musculation, yoga, ski, etc.);
- Favoriser le repos et une récupération adéquate (la fatigue diminue la performance et augmente le risque de blessures… Il est important de planifier des journées de repos dans un plan d’entraînement et aussi d’optimiser les nuits de sommeil).